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28 nov. 2023 · Ce rapport met en lumière les réalités de la corruption, du trafic d'influence et de la bureaucratie dans les pays en voie de développement. L'OMSAC appelle à une action concertée pour éradiquer ces pratiques et œuvrer vers un avenir où la transparence, l'intégrité et la justice prévalent.
La réponse à la question que pose ce chapitre est que nous vivons dans des démocraties bureaucratiques. Loin de constamment la menacer, la bureaucratie est indispensable à la démocratie. Entre l’une et l’autre, tout est question d’équilibre.
Notre outil d'évaluation des risques nationaux couvre toutes les infractions générant des revenus illicites, dont la corruption, la fraude fiscale, la criminalité organisée et les crimes contre l’environnement, et il aide les pays à comprendre l’étendue de leur exposition à un grand nombre d’activités donnant lieu à des flux financiers illicites.
Cet article montre le caractère toujours heuristique de la grammaire d’analyse des premiers sociologues des administrations (Alvin Gouldner, Peter Blau, Michel Crozier), centrée sur les règles et leurs usages, pour penser les spécificités du « nouveau phénomène bureaucratique » axé sur les nombres, la quantification et la mesure.
Cela nous a amenés à étudier le clientélisme politique ou la corruption au sein des administrations. En effet, la dépendance à l’aide, la redistribution de la « rente de l’aide », la création d’enclaves privilégiées (les « projets »), sont des facteurs importants de corruption.
La modification des propriétés d'un matériau par une corruption infinitésimale ou encore les basculements soudains d'un état stable dans un autre par le franchissement d'un « seuil » fournissent ensemble une image adéquate du type de corruption qui m'intéresse ici.
L’avantage de la bureaucratie est ici qu’elle fait appel à une rationalité « en finalité » (caractérisée par une adéquation entre fins et moyens), bien mieux adaptée à l’évolution de nos sociétés modernes.
