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apanage. (ancien français apaner, donner du pain, doter, du latin médiéval appanare, de panis, pain) En France, portion du domaine royal que le roi assignait à ses fils puînés ou à ses frères et qui faisait retour au domaine si son détenteur mourait sans héritier direct mâle.
apanage \a.pa.naʒ\ masculin ( Histoire ) Domaine foncier propre d'un prince ou d'un pair, dont il bénéficie du revenu : ce que les souverains donnaient à leurs puînés pour leur tenir lieu de partage .
Définition ancienne de APANAGE ou comme on disoit autrefois, Apennage s. m. Terre que les Souverains donnent à leurs puisnez pour leur partage. Le Duché d'Orleans est l' apanage des seconds Fils de France. les terres données en apanage sont reversibles à la Couronne.
APANAGE, subst. masc. APANAGER1, verbe trans. Fief concédé à un prince du sang, en compensation de ce que l'aîné seul succédait à la couronne. Donner, obtenir un territoire en apanage, à titre d'apanage : 1. Ils [ses conseillers] lui représentèrent [au landgrave Henri] que, conformément à l'antique loi du pays de Thuringe, la ...
Un apanage est une concession de fief, pris sur un domaine seigneurial, faite par un seigneur ou un souverain régnant, à ses enfants, principalement aux fils et filles puînés exclus de sa succession.
1. histoire. Anciennement. Portion du domaine royal qu’un souverain attribuait à un de ses frères ou de ses fils cadets, et qui devait revenir à la couronne après l’extinction des descendants mâles de l’apanagiste. Donner une terre en apanage, pour apanage. 2. Aujourd'hui. Fig. Caractère propre ; bien exclusif, privilège.
apanage. (a-pa-na-j') s. m. 1 Terme de féodalité. Terres ou certaines portions du domaine royal qu'on donne aux princes pour leur subsistance, mais qui reviennent à la couronne après l'extinction de leurs descendants mâles. 2 Par analogie.
Définition. en droit, part de l'héritage royal réservée aux frères et fils du roi et devant revenir à la ligne royale après extinction des mâles. ce qui est le propre de, le privilège de. Forme dérivée du verbe « apanager ».
1. La petite cour de Sion, avec son harem exagéré, ses princes du sang richement apanagés (...), perdait toute importance réelle. Renan, Histoire du peuple d'Israël,t. 2, 1887-92, p. 240. − Emploi subst. Personne dotée d'un apanage : 2. ... les apanagés furent trop souvent ingrats et indociles.
Caractère propre ; bien exclusif, privilège. La raison est l'apanage de l'homme. Le ressentiment est l'apanage des esprits mesquins. La sagesse n'est pas votre apanage ou, Vous n'avez pas l'apanage de la sagesse, vous n'en avez pas l'exclusivité.
