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respect \ʁɛs.pɛ\ masculin. Sentiment de considération, d’égard envers quelqu’un ou quelque chose, manifesté par une attitude déférente envers celui-ci ou celle-ci. En France nous sommes traditionnels. Nous avons le respect, non des choses établies, mais de la forme originelle sous laquelle ces choses demeurent à travers les siècles.
1. Sentiment qui incite à traiter quelqu'un avec égards, considération, en raison de son âge, de sa position sociale, de sa valeur ou de son mérite. Moi, j'étais ravi: ma triste condition imposait le respect, fondait mon importance; je comptais mon deuil au nombre de mes vertus (Sartre,Mots, 1964, p. 11):
Étymol. et Hist. 1. 1287 « fait de prendre en considération » a respect de (doc. Arch. Doubs ds Gdf. Compl.); ca 1590 (Montaigne, Essais, II, VIII, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 398: ayant respect et à l'interest universel de la cité et à celuy de vostre famille); 2. av. 1540 « vénération, déférence portées à quelqu'un » dame de respect « respectable, estimable ...
respect [ʀɛspɛ]n. m. respect. 1 Sentiment qui incite à traiter qqn avec égards, considération (anton. : irrespect ). ⇒ déférence. Le respect mutuel. Le respect des autres. Par respect pour qqn. Manquer de respect à qqn. Traiter qqn avec respect. Avoir du respect pour qqn, témoigner du respect à qqn.
RESPECT. s. m. (l’S se prononce) Esgard, consideration. Il s’est conduit de telle maniere pour divers respects. Il vieillit en ce sens hormis dans les exemples suivants. Le respect humain ne doit pas empescher qu’on ne fasse son devoir. les respects humains ont beaucoup de pouvoir sur luy. Au respect, Façon de parler adv. En comparaison.
4De respect, avec un substantif qui précède, qu'il faut respecter. Nous savons bien nous contraindre devant les personnes de respect, Bossuet, 1er serm. jeudi de la sem. de la Pass. 1. Lieu de respect, lieu où l'on doit se comporter respectueusement (locution vieillie). Les églises sont des lieux de respect.
Le respect, que nous pensons connaître, est à inventer de façon singulière. Cette démarche par laquelle nous entrons en considération réciproque met en valeur la présence de l’un à l’autre, des uns aux autres, et amène à revisiter les bases à partir desquelles patient, entourage et soignants peuvent devenir des partenaires.
